8. Précarité
Les JVVD s'opposent à toute criminalisation de la précarité. La détresse sociale, y compris la mendicité, ne doit pas être interdite. Au contraire, nous nous engageons à rendre visible la détresse sociale pour mieux la combattre et à sensibiliser la population à celle-ci.
Les JVVD s’engagent donc à :
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Introduire un revenu de base humanitaire et inconditionnel qui couvre les besoins fondamentaux physiques, sociaux et culturels.
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Militer contre toute criminalisation de la précarité.
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Se mobiliser dans les différents collectifs locaux et associations de lutte contre la précarisation.
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Mettre la priorité sur la prévention en matière d’infractions pénales. La prévention ne doit pas être utilisée de manière abusive, par le biais de la surveillance de masse.
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Abandonner notre politique sécuritaire au profit d’une politique de prévention et de resocialisation au niveau cantonal.
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Diminuer et rendre plus flexible l’âge de la retraite.
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Mettre en place un ensemble de mesures permettant de lutter contre la pauvreté des personnes âgées et de reconnaître le travail des proches aidantes (travail du care) au moyen d’une rente.
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Accroître le soutien financier aux assurances sociales par les personnes fortunées, par exemple au moyen d’impôts sur la fortune ou sur les successions plus élevés, ou par le renforcement de la progressivité de l’impôt sur le revenu.
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Permettre que les logements vacants soient occupés temporairement au service du bien commun.
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Renforcer la subvention étatique aux logements abordables et introduire un soutien aux coopératives d’habitation.