Communiqués de presse

Lancement de la campagne cantonale pour le "Oui" à l'initiative pour la responsabilité environnementale

Ce matin, à Sion, s’est tenue la conférence de presse pour le lancement de la

campagne cantonale en faveur du OUI à l’initiative pour la responsabilité

environnementale. En effet, le peuple suisse est appelé à voter sur l’initiative

populaire « Pour une économie responsable respectant les limites planétaires

(initiative pour la responsabilité environnementale) » le 9 février prochain.


L’initiative, lancée par les Jeunes Vert·e·x·s Suisse, appelle à ancrer dans la Constitution suisse un principe essentiel : que l’économie suisse respecte les limites planétaires. Concrètement, le texte de l’initiative demande que « la nature et sa capacité de renouvellement constituent les limites posées à l’économie nationale. Les activités économiques ne peuvent utiliser des ressources et émettre des polluants que dans la mesure où les bases naturelles de la vie sont conservées ». Cela signifie que nos activités économiques devront utiliser les ressources naturelles et émettre des polluants uniquement dans des quantités qui permettent aux écosystèmes de continuer à fonctionner normalement et de se régénérer. 

 

Une large alliance pour une transformation socio-écologique de l’économie. 

 

La campagne cantonale est soutenue par une large alliance, qui inclut les jeunes vert·e·x·s Valais, les Vert·e·s Valais, le PS Valais romand, le POP Valais, les jeunes verts libéraux Valais, Greenpeace Valais, le collectif féministe Valais, les Grands- Parents pour le climat, les Jeunes Socialistes du Valais romand, Pro Natura Valais et le WWF Valais. 

 

Cette alliance témoigne de l’urgence et de l’importance d’unir les forces politiques et citoyennes pour répondre au plus grand défi du 21ème siècle : le dérèglement climatique causé par nos activités économiques et la nécessité absolue de développer une économie qui respecte les limites imposées pas le système terre. 

 

« Notre système économique met gravement en péril les conditions mêmes qui permettent à l’humanité de prospérer. Il est impératif de repenser et de transformer notre économie pour qu’elle fonctionne en respectant les limites naturelles de notre planète », affirme Sheldon Masseraz. « L’initiative pour la responsabilité environnementale propose de fixer des limites claires, tout en veillant à une mise en œuvre socialement juste et équitable, afin de protéger ces bases vitales aujourd’hui et pour les générations à venir », ajoute Marie Morard

 

« L’initiative est l’occasion de repenser nos modes de production et de consommation afin de les rendre compatibles avec les bases du vivant. Ce sera tout bénéfice pour le Valais où réchauffement climatique, perte de biodiversité et pollution des sols compromettent notre avenir et celui de nos enfants », complète Christophe Clivaz pour les Vert·e·s. 

 

« Garantir notre avenir commun est de la responsabilité de l’Etat. Inscrire le respect des limites planétaires dans notre Constitution est donc une évidence » ajoute Aude Rapin pour le PSVR. « Les solutions existent déjà dans d'autres pays, dont les finances sont moins importantes que les nôtres. Il est avantageux pour tous et toutes, de mettre en œuvre, sans plus tarder, un réel Développement Durable, tel que nous nous sommes engagés à le faire, en signant divers protocoles et Accords. Les lobbies financiers ne doivent pas freiner cette évolution positive et intelligente. Prenons la voie du bon sens, la voie de la Vie ! » complète Jacqueline Lavanchy pour le POP. « En tant que jeunesse d’un parti politique écologique, nous avons choisi de soutenir cette initiative, malgré les divergences d’opinion dans nos rangs. En Valais, face au recul de la politique écologique à tous les niveaux, il nous paraît essentiel d’appuyer un texte qui permette de mettre en marche un changement nécessaire de notre économie et de sensibiliser aux limites planétaires » commente Nathan Borgeat, Coprésident des JVL Valais. 

 

« Les solutions sont là, les recommandations également, mais elles ne sont tout simplement pas exploitées. Nous sommes convaincues qu'il est maintenant nécessaire d'introduire des règles en matière de responsabilité et de durabilité, c'est la raison pour laquelle Greenpeace Valais soutient l’initiative », ajoute Pauline Berger pour Greenpeace. Il s’agit de « donner des chances à nos descendants de vivre sur terre dans un climat et un environnement favorable au renouvellement de la vie » ajoute Pierre Schertenleib pour les Grand-parents pour le climat. 

 

Pour les jeunes vert·e·x·s Valais et l’alliance OUI à la responsabilité environnementale, 

 

Marie Morard et Sheldon Masseraz, coprésident·e·s des Jeunes Vert·e·x·s Valais