Le 24 novembre prochain a lieu la votation sur la loi climat. Les catastrophes naturelles
de cet été en Valais, au Tessin et dans les Grisons sont choquantes et témoignent
déjà de l’ampleur de conséquences causées par le dérèglement climatique.
Le Valais fait partie des régions qui non seulement se réchauffent le plus vite, mais qui
sont également les plus sujettes à l’impact du changement climatique. Entre les
période de sécheresse et de canicule, la fonte accélérée des glaciers, la diminution
des jours de neige, la multiplication des incendies de forêts, la baisse des rendements
agricoles, les laves torrentielles, les glissements de terrain ou encore la pression sur
les ressources en eau, le Valais est touché de plein fouet par la crise climatique
et doit impérativement tout mettre en œuvre pour réduire ses émissions et
garantir un environnement sain et sécurisé à la population valaisanne.
Il est plus qu’urgent d’agir et la loi climat est un outil absolument indispensable
dont nous ne nous pouvons pas nous passer ! Nous devons agir maintenant, en
amont des prochaines catastrophes.
La création d’un fond climatique servant à soutenir les collectivités, les particuliers et
les entreprises dans leurs efforts de réduction de leur empreinte environnementale est
indispensable. Un montant de 100 millions est prévu pour ce fond. Cependant, il faut
être clair : « Ce montant, bien qu’indispensable, reste ridicule ! En comparaison,
les coûts engendrés par le débordement du Rhône cet été se montent à au moins 125
millions de francs, pour les estimations les plus basses », affirme Sheldon Masseraz.
« En vue de l’ampleur de la crise climatique, nous avons besoin d’investissements
à dix chiffres à moyen terme », complète-il. Il faudra donc rapidement augmenter les
montants alloués au fond climatique.
De plus, la loi climat devra à l’avenir inévitablement inclure des mesures
contraignantes pour les grandes entreprises, notamment dans le domaine de la
construction (interdiction de nouveaux chauffages fossiles) et de celui des transports
(cadences accrues, liaison câblées). Toutefois, « cette loi fondamentale permet de
fixer un objectif clair qui est celui de la neutralité carbone d’ici 2040 » ajoute
Julien Bagnoud. Cet objectif est plus qu’atteignable si le Canton se dote d’une bonne
planification sur les quinze prochaines années.
En conclusion, les Jeunes Vert·e·x·s Valais se joignent à l’appel du comité interpartis
de soutien à la loi climat pour le OUI le 24 novembre prochain !
Pour les Jeunes Vert·e·x·s Valais,
Sheldon Masseraz, coprésident, 079 196 61 77
Julien Bagnoud, membre du comité, 079 205 16 41